Filmographie

Les suffragettes
De Sarah Gavron Avec Carey Mulligan, Helena Bonham Carter, Meryl Streep

Au début du siècle dernier, en Angleterre, des femmes de toutes conditions décident de se battre pour obtenir le droit de vote. Face à leurs revendications, les réactions du gouvernement sont de plus en plus brutales et les obligent à entrer dans la clandestinité pour une lutte de plus en plus radicale. Puisque les manifestations pacifiques n’ont rien donné, celles que l’on appelle les suffragettes finissent par avoir recours à la violence pour se faire entendre. Dans ce combat pour l’égalité, elles sont prêtes à tout risquer: leur travail, leur maison, leurs enfants, et même leur vie. Maud est l’une de ces femmes. Jeune, mariée, mère, elle va se jeter dans le tourbillon d’une histoire que plus rien n’arrêtera…

Attenberg
Réalisation : Athina Rachel Tsangari. Grèce. 2010. 1h35.

Ce portrait de jeune femme, dans une ville industrielle, tisse avec finesse les variations, les complexités de la nature humaine. Marina, jeune femme plutôt timide voire sauvage découpe sa vie entre une amie, Bella, et son père. Ce qui fait peur aux autres, elle, la rassure. La douce folie qui émerge de sa personnalité mêlée au paysage et à sa vie morose, fait de ce film une sorte de conte philosophique.

Bagdad café
Réalisation : Percy Adlon. Allemagne. 1987. 1h31.

Après s’être disputée avec son mari, Jasmin arrive au Bagdad café. C’est un motel minable, tenu par une femme à l’emporte-pièce, qu’elle va peu à peu transformer, comme elle transforme ce lieu grâce à sa personnalité colorée et généreuse. Éloge de la tolérance et de la convivialité, le film met en scène des personnages féminins joyeusement combattants.

Volver
Réalisation : Pedro Almodovar. Espagne. 2005. 2h01.

Volver est un portrait de famille, celui de trois générations de femmes qui suite au décès de l’une d’entre elles, voient ressurgir leur passé. Confrontées aux secrets, aux mensonges et à la douleur, elles font face. Grâce à une solidarité inconditionnelle et à un courage insubmersible, elles portent dignement le poids d’un lourd héritage auquel leur présent fait sans cesse écho

Foxfire, confessions d’un gang de filles
Réalisation : Laurent Cantet. France/Canada. 2012. 2h23.

Aux États-Unis en 1955, cinq jeunes filles constituent un gang pour lutter contre le machisme et l’emprise des hommes sur les femmes. Laurent Cantet dirige de jeunes actrices inconnues aux sentiments riches, variés et justes. Avec cette histoire inspirée du roman de Joyce Carol Oates, le réalisateur traverse l’Atlantique et fait partager l’énergie d’héroïnes en avance sur leur temps. L’aspect classique de la réalisation est allié à un montage extrêmement efficace

A la croisée des mondes :la boussole d’or
Réalisation : Chris Weitz. Etats-Unis. 2007. 1h53.

Si vous n’avez jamais vu de film où c’est une fille qui sauve les autres, alors que «d’habitude c’est les filles qu’on sauve», ce film est pour vous !

Vous partagerez les aventures de Lyra, qui part à la recherche de son ami et vous ferez sans aucun doute le constat qu’une fille peut être aussi courageuse qu’un garçon ! En avant, les filles !!!

Rebelle
Réalisation : Mark Andrews et Brenda Chapman. Etats-Unis. 2012. 1h35.

Merida ne veut pas être une princesse. Plutôt que de se tenir droite engoncée dans sa robe, d’apprendre à tisser et démontrer ses bonnes manières, elle rêve de manier l’arc, d’être archère et de galoper à cheval. A refuser le poids de la tradition,elle provoque une malédiction qui s’abattra sur sa famille. Il lui faudra mobiliser tout son courage et sa passion pour rétablir l’équilibre du royaume. A conseiller à tous ceux et celles qui ne supportent pas la Belle au bois dormant

Princesse Mononoké
Réalisation : Hayao Miyazaki. Japon. 1997. 2h15.

Au XV e siècle, durant l’ère Muromachi, ce sont les femmes qui détiennent le pouvoir dans un Japon féodal où l’animisme résiste à l’assaut des premières armes à feu. Des femmes comme Dame Eboshi et ses ouvrières, seules capables de forger les armes, ou Mononoké, la princesse  accompagnée d’une louve géante. Voici un film d’animation hors norme qui fit connaître son réalisateur en Occident. Tout simplement un chef d’œuvre !

Paï : l’élue d’un peuple nouveau
Réalisation : Niki Caro. Nouvelle-Zélande. 2002. 1h41.

Dans un village Maori, à chaque génération la transmission du titre de leader et de chef spirituel se fait par le descendant mâle. Il est difficile de se battre contre une tradition millénaire. Pourtant, Paï est convaincue qu’elle est digne d’assurer le rôle prestigieux de Whale Rider, celui qui mène les baleines

Sisters in law
Réalisation : Kim Longinotto, Florence Ayisi.Documentaire. Cameroun/Angleterre. 2005. 1h44.

A travers le quotidien de la présidente d’une Cour de justice et le travail d’une conseillère d’Etat au tribunal de Kumba, petite ville du sud du Cameroun, le film propose la découverte et l’immersion dans les instances juridiques camerounaises. Ces deux femmes se battent pour accompagner des femmes victimes de viols, de violence.

Une affaire de femmes
Réalisation : Claude Chabrol. France. 1988. 1h48.Dieppe, 1941.

Pendant la guerre, Marie rend service à une voisine en pratiquant un avortement. Prise dans un engrenage, elle poursuit cette activité clandestine et se trouve finalement dénoncée. Le régime de Vichy fait d’elle un exemple et la condamne à mort. Ce film est un plaidoyer pour la liberté des femmes. Marie y incarne le symbole de la révolte des femmes et de l’insoumission dans un système entièrement dominé par des hommes. Inspiré de l’histoire de Marie-Louise Giraud.

L’affaire Josey Aimes
Réalisation : Niki Caro. Etats-Unis. 2005. 2h04.

Une mère de famille quitte son mari violent et décide, pour élever son fils et vivre dignement, de faire un «métierd’hommes», mieux payé qu’un métier de femmes. Mais très vite, les hommes lui font comprendre que la mine n’est pas un lieu pour les femmes. Ce film tiré d’une histoire vraie, raconte un combat contre les violences, les humiliations, les idées préconçues sur la place des femmes dans la société. C’est le combat d’une femme pour défendre la dignité des femmes.

Albert Nobbs
Réalisation : Rodrigo Garcia. Angleterre/Irlande. 2010. 1h57.

Au XIX ème siècle, dans une Irlande en crise, Albert Nobbs est serveur dans un hôtel de Dublin… Derrière ce personnage raide se cache un secret : Albert est en réalité une femme qui a voulu échapper au destin des femmes seules et qui a en projet d’acheter un magasin. A travers une reconstitution historique très juste, le réalisateur éclaire l’injustice qui écrase les femmes dans la société victorienne

L’une chante l’autre pas

Réalisation : Agnès Varda. France. 1976. 2h.

La réalisatrice Agnès Varda filme le parcours de deux jeunes femmes très différentes qui se rencontrent en 1962. Pauline, 17 ans, est étudiante, Suzanne, 22 ans, a déjà deux enfants. Suivant des chemins différents, sur les routes, en France ou à l’étranger, elles se retrouvent, quinze ans plus tard, toujours en lutte et militantes, chacune à leur façon. Toutes deux féministes, elles ne sont finalement pas si différentes… Simplement : l’une chante, l’autre pas

Les Bureaux de Dieu

Réalisation : Claire Simon. France. 2007. 2h.

Lieu unique de ce film, le local d’un planning familial sert de refuge à des femmes de toutes conditions. Elles viennent parler, demander des conseils ou de l’aide. La réalisatrice qui reprend des témoignages réels, mêle subtilement des actrices inconnues dans le rôle de ces femmes à des acteurs et actrices célèbres dans celui des conseillers et conseillères. En refusant de tourner un documentaire, elle donne une portée plus grande à ce qui se joue dans ce lieu où la parole est libre et accueille.

 

La couleur des sentiments
Réalisation : Tate Taylor. Etats-Unis. 2010. 2h26.

En 1962, dans une ville du Mississipi, Skeeter, jeune femme blanche et fille d’un grand planteur de coton, décide d’écrire avec deux domestiques noires à la forte personnalité, Aibileen et Minny, un livre témoignage sur leur quotidien. Ce projet scelle une amitié à contre-courant des lois ségrégationnistes sous lesquelles elles vivent.

Hors-jeu
Réalisation : Jafar Panahi. Iran. 2006. 1h28.

En Iran, les femmes n’ont pas le droit d’assister aux matchs de foot. Certaines bravent l’interdit et se déguisent en garçons pour se fondre dans la foule des supporters. A la manière d’un documentaire, Jafar Panahi nous fait assister, le temps d’un match qui reste hors champ, aux tentatives infructueuses de ces jeunes femmes passionnées. L’occasion pour le réalisateur de défendre l’égalité des sexes et de pointer du doigt, non sans
humour, les archaïsmes de la société iranienne.

La domination masculine
Réalisation : Patric Jean. 2007. France. 1h43.

Patric Jean décrypte notre quotidien qui s’avère engorgé de situations d’inégalité, de stéréotypes, de préjugés sur le rôle des femmes et des hommes. Son documentaire, volontairement provocateur, décèle dans les comportements les plus banals de chacun et de chacune ce qui contribue au déterminisme sexué et au rapport de domination. Cette « culture » de la domination masculine passée au crible nous interroge, sur ce que nous
croyons être, savoir, penser, transmettre, et ne manque pas de provoquer le débat.

Histoire d’un secret
Réalisation : Mariana Otero. Documentaire. France. 2003. 1h35.

Mariana et sa soeur Isabelle partent à la recherche de leur vérité. Leur mère, Clotilde Vautier, artiste peintre, meurt prématurément en 1968, à 29 ans. A ses deux petites filles, le père meurtri raconte que Clotilde est partie en voyage. Dans l’intimité d’une famille blessée, Marianna Otero découvre les réelles circonstances de la mort de sa mère à une époque où la place de la femme était le foyer. Elle signe un documentaire
bouleversant de féminisme et de féminité.

We want sex equality
Réalisation : Nigel Cole. Angleterre. 2010. 1h53.

Un groupe d’ouvrières décide de se révolter contre l’inégalité de leurs salaires comparés à celui des hommes dans leur usine. Cette comédie qui annonce les prémisses de 1968 et du mouvement de libération des femmes, évoque le rapport au travail des femmes dans le couple. Un film plein d’humour qui emmènera ces battantes à rencontrer et convaincre les plus hautes instances politiques.

Matrubhoomi, un monde sans femmes
Réalisation : Manish Jha. France/Inde. 2005. 1h38.

Dans une région rurale de l’Inde où la population féminine est décimée dés la naissance, Kalki, 16 ans, est vendue par son propre père pour épouser cinq frères et leur père. Ce film âpre montre le paroxysme de la discrimination exercée envers les femmes, victimes d’infanticide, d’oppression et de viols. Un regard réaliste et sans concession sur les excès du machisme, encore tellement actuels.

Thérèse Desqueyroux
Réalisation : Claude Miller. France. 2010. 1h54.

Adaptation du roman de François Mauriac, paru en 1927. Thérèse, jeune bourgeoise de la province bordelaise étouffe dans un mariage de raison. Elle profite du fait que son mari suive un traitement à l’arsenic pour l’empoisonner à petit feu. Claude Miller trace le portrait d’une femme forte qui veut choisir son existence quitte à braver les conventions et quel qu’en soit le prix.

Wadjda
Réalisation : Haifaa Al-Mansour. Allemagne/Arabie Saoudite. 2012. 1h38.

Wadjda, c’est la différence : Celle qu’une fille de 13 ans assume en baskets au milieu des souliers vernis ; Celle qu’elle concrétise par une volonté rageuse et habile pour pouvoir acheter un vélo, dans un pays, l’Arabie Saoudite où l’usage en est interdit aux femmes. Découverte de la vie quotidienne dans la capitale Ryad, des relations entre époux et des rôles attendus et tracés pour les femmes. Un film qui fait voyager.

Billy Elliot
Réalisation : Stephen Daldry. Angleterre. 1999. 1h50.

Dans l’Angleterre de Thatcher, frappée par la crise économique et le chômage, Billy, un jeune garçon a une passion pour la anse. Il décide  d’abandonner la boxe, mais, il doit surmonter les difficultés financières et surtout les préjugés de son milieu. Un film touchant et plein de vitalité, grâce au rythme du montage et à la musique. On est emporté par l’enthousiasme et l’énergie du jeune Billy.

La colline aux coquelicots
Réalisation : Goro Miyasaki. Animation. Japon. 2010. 1h32.

Umi est une jeune fille responsable, dévouée et réservée. Elle prend soin de sa famille, de ses hôtes et se consacre peu de temps. Entraînée par sa soeur au quartier latin, elle fait immersion dans l’univers des garçons de son âge. En s’évadant des carcans de la société traditionnelle, chacun et chacune va enfin s’épanouir et réaliser ses projets. Et si filles et garçons, main dans la main, pouvaient accomplir de grandes choses !

Des épaules solides
Réalisation : Ursula Meier. France/Suisse/Belgique. 2002. 1h36.

En suivant la foulée athlétique de Sabine, une adolescente en manque de repères familiaux, ce film nous emmène dans son rêve de devenir sportive de haut niveau. Pour y arriver elle s’entraîne au-delà des limites, s’isole de ses proches, avec une obsession : améliorer ses performances. Ce film interroge sur le masculin et le féminin dans la pratique sportive.

Joue-la comme Beckham
Réalisation : Gurinder Chadha. Angleterre. 2002. 1h52.

Une comédie intelligente qui raconte l’histoire de deux jeunes filles en terminale, qui jouent ou veulent jouer au foot en équipe pro. Elles font face aux préjugés, en premier lieu ceux de leurs parents. L’une d’entre elles est issue d’une famille indienne, comme la réalisatrice du film, ce qui donne lieu à une moquerie à la fois drôle et tendre des habitudes culturelles des indiens émigrés en Angleterre. Un des premiers rôles de Keira Knightley, dont la mère a des idées traditionnelles de la féminité.

La meilleure façon de marcher
Réalisation : Claude Miller. France. 1975. 1h30.

Marc et Philippe sont moniteurs dans une colonie de vacances. Lorsque Marc surprend Philippe en train se travestir dans sa tente, une relation ambigüe s’installe entre eux. Le film met en  parallèle les portraits de deux hommes radicalement différents et touche aux notions de respect, d’égalité, d’identité, de refoulement et de machisme.

Million dollar baby
Réalisation : Clint Eastwood. EtatsUnis. 2004. 2h12.

Une jeune femme venue de nulle part arrive dans la petite salle de boxe que gère Frankie, entraîneur buté et ancien champion. Elle veut qu’il devienne son coach. Sa solide obstination aura gain de cause des réticences du vieil homme. Ce film magnifique est avant tout le récit du combat que mène Maggie pour réaliser son rêve : devenir championne ; mais il ne se limite pas à cela. Million Dollar Baby aborde la question du poids familial, celui qui élève et permet d’avancer, comme celui qui entrave.

Fucking Amal
Réalisation : Lukas Moodysson. Suède. 1999. 1h25.

Dans la petite ville d’Amal, Agnès vit les affres d’un premier amour, d’autant plus difficile, qu’elle est amoureuse d’une camarade plutôt attirée par les garçons. Un film sensible sur l’adolescence, où l’homosexualité, abordée avec sobriété, illustre la difficulté d’assumer sa différence à un âge où l’on essaie d’affirmer son identité. Les émois adolescents sont particulièrement bien traités dans ce film, où la quête de son acceptation sociale s’avère d’autant plus délicate que l’on doit affronter les stéréotypes.

Moolaadé
Réalisation : Sembène Ousmane. Sénégal. 2004. 1h57.

Collé Ardo s’est opposée à l’excision de sa fille voilà sept ans. Lorsque quatre fillettes du village s’enfuient pour échapper à leur tour à ce rituel, c’est chez elle qu’elles viennent trouver refuge car Collé Ardo est courageuse, elle a la force de défendre ses convictions et de s’opposer à la volonté des hommes. Pour protéger les fillettes, elle oppose à la tradition de l’excision une autre tradition, tout aussi ancestrale, le « Moolaadé », droit
d’asile inviolable auquel elle seule, peut mettre un terme.

Naissance des pieuvres
Réalisation : Céline Sciamma. France. 2006. 1h25.

Marie, Anne, Floriane, ont toutes les trois 15 ans. L’été, sans trop savoir comment ni pourquoi, les vestiaires d’une piscine deviennent le lieu de la naissance d’une féminité bien loin des clichés et des canons de la beauté. Le terrain de la cruauté aussi. Sans sentimentalisme ni jugement, ce film déjoue les stéréotypes et invite les adultes à sortir du champ pour ne mettre en rapport que ce monde de filles aux prises avec leurs doutes, leurs confusions et leurs malentendus.

Un ange à ma table
Réalisation : Jane Campion. Nouvelle-Zélande. 1990. 2h38.

La réalisatrice retrace la vie de Janet Frame, célèbre romancière néozélandaise. Elle choisit de la suivre pas à pas depuis l’enfance, révélant ainsi aux spectateurs le rôle « d’ange gardien » que jouèrent pour elle toutes les formes d’écriture, seuls remèdes à de profondes souffrances. Trois comédiennes interprètent les trois âges différents privilégiés par Jane Campion. Une histoire de vie de femme.

La comtesse aux pieds nus
Réalisation : Joseph L. Mankiewicz. Etats-Unis. 1954. 2h08.

Ava Gardner incarne Maria Vargas, une star hollywoodienne adulée. Elle aime les hommes et les hommes l’aiment. Pourtant, elle se sent seule. Le jour de son enterrement, son parcours nous est conté par son imprésario, Harry Dawes, interprété par Humphrey Bogart. Version amère de  Cendrillon, La Comtesse aux pieds nus est le portrait d’une femme libre et indépendante dont la beauté aura été le linceul.

Ombline
Réalisation : Stéphane Cazes. France. 2012. 1h35.

Le film décrit le quotidien d’Ombline, une « maman détenue ». La prison deviendra le lieu où entre violences, cauchemars et peur, elle parvient à s’aguerrir, à s’affirmer avec conscience pour son enfant né en prison et qu’on lui reprend à la date fatidique de ses 18 mois. Un film émouvant qui aborde les problématiques liées à l’incarcération des femmes.

Les femmes de l’ombre
Réalisation : Jean-Paul Salomé. France. 2007. 1h58.

1944, Louise s’engage auprès de la Résistance. Sa première mission : récupérer un agent britannique tombé aux mains des allemands alors qu’il préparait le débarquement sur les plages normandes. Louise va constituer un commando de femmes. Elles sont toutes différentes, avec leurs  faiblesses mais vont se révéler courageuses. Anonymes ou célèbres, les femmes ont leur place dans l’histoire de France.

Louise Michel, la rebelle
Réalisation : Solveig Anspach. France. 2009. 1h30.

Louise Michel est une institutrice, devenue une figure majeure de la Commune de Paris. Condamnée et exilée en Nouvelle-Calédonie, elle y  découvre la pensée anarchiste. A son retour à Paris, elle prend parti pour les prolétaires. Figure emblématique du mouvement anarchiste et du mouvement ouvrier, on la nomme aussi la « Vierge rouge ». Le film brosse le portrait de cette révolutionnaire qui s’est battue tout au long de sa vie pour ses idées.

The hours
Réalisation : Stephen Daldry. Angleterre / Etats-Unis. 2002. 1h54.

Trois femmes, trois époques différentes, trois vies liées par le roman de Virginia Woolf « Mrs Dalloway ». Ce film traite de ce moment troublant où la vie d’une femme bascule, lorsqu’elle prend conscience de la vacuité de son existence à s’être sacrifiée pour les autres. Un film subtil et délicat où la question du suicide est abordée comme une manière de refuser une existence qui ne convient pas ou qui ne convient plus…

The lady
Réalisation : Luc Besson. France/Angleterre. 2010. 2h07.

Aung San Suu Kyi retourne en Birmanie pour accompagner sa mère dans les derniers moments de sa vie. Confrontée aux représailles sanglantes de la junte militaire au pouvoir et portée par le peuple, elle décide de poursuivre le combat politique de son père pour la démocratie en Birmanie. Ce film est un hommage à une femme, une épouse- soutenue par son mari resté en Angleterre -, une mère qui sacrifie son bonheur personnel et familial à celui de son peuple.

Tina
Réalisation : Brian Gibson. 1992. Etats-Unis. 1h57

Tina, c’est Tina Turner, « Queen of rock’n roll », icône de la soul music. Vous découvrirez les coulisses de cette vie, l’histoire de cette star qui est aussi une histoire de femme bousculée, maltraitée par un époux violent. Une histoire de femme qui relève la tête pour vivre libérée. Proud Tina !

Ma vie en rose
Réalisation : Alain Berliner. France/Belgique/Angleterre. 1996. 1h28.

Ludovic a 7 ans. Ses parents et son entourage ne comprennent pas sa détermination à vouloir être une fille. Mais Ludovic ne veut pas être une fille, il EST une fille. Entre sa vie rêvée en rose et la dure réalité, Ludovic doit trouver sa place et ses parents accepter la différence de ce doux personnage transgenre.

Boys don’t cry

Réalisation : Kimberly Peirce. Etats-Unis. 1999. 1h54.

Teena Brandon, adolescente du Nebraska, se sent prisonnière d’une identité sexuelle qu’elle ne reconnaît pas et assume particulièrement mal sa condition de fille. Elle déménage à Falis City et devient Brandon, rencontre Lana et tombe amoureuse. Tiré d’un fait divers, ce film montre avec justesse la violence qui frappe quand on sort des sentiers battus. Afin de reprendre le pouvoir et de maîtriser l’insupportable chaos de l’ordre établi, la bestialité prend le dessus.

C.R.A.Z.Y.
Réalisation : Jean-Marc Vallée. Canada. 2005. 2h09.

Zac est né le 25 décembre 1960. Il se sent différent et cherche sa place dans une fratrie de garçons. Sous le regard soucieux et aimant de sa mère, il va jusqu’à renier sa nature profonde pour attirer le regard de son père, bourru et fier de ses cinq gars. C.R.A.Z.Y. est le récit de la vie d’un petit garçon puis d’un jeune homme pas comme les autres, raconté à travers le portrait de sa famille de 1960 à 1980, sur fond sonore de Pink Floyd, de
David Bowie et des Rolling Stones.

Le dernier été de la Boyita
Réalisation : Julia Solomonoff. Argentine/Espagne. 2009. 1h30.

Ambiguïté des genres, des prénoms, des corps. Le dernier été de la Boyita c’est un symbole pour dire ce douloureux passage à l’âge adulte. Lorsque la caravane au fond du jardin est abandonnée, lorsque les soeurs ne jouent plus ensemble et que les parents se séparent. Au milieu de la nature, Mario et Jorgelina sont filmés dans ce moment de transition égard et avec minutie. Un petit bijou !

Tomboy
Réalisation : Céline Sciamma. France. 2010. 1h22.

Garçon manqué ! Fille réussie ? L’habit ne fait pas le moine dit-on ! A 10 ans, Laure a les cheveux courts et préfère les tee-shirts et baskets aux  robes. Lisa, qui la croise au bas de son immeuble, la prend pour un garçon. La réalisatrice joue avec ces situations de l’enfance où on joue des rôles, où on se cherche, où on est aux prises avec des codes que la société renvoie et dont on ne voit pas vraiment le sens. Un film anti-stéréotype !

Les garçons et Guillaume, à table !
Réalisation : Guillaume Gallienne. France. 2013. 1h25.

« Le premier souvenir que j’ai de ma mère, c’est quand j’avais quatre ou cinq ans. Elle nous appelle, mes deux frères et moi, pour le dîner en disant : «Les garçons et Guillaume, à table !»». Avec finesse, humour et maîtrise, Guillaume Gallienne, réalisateur et interprète de l’adaptation de sa pièce de théâtre, raconte la recherche de son identité sexuelle et sa relation fusionnelle avec sa mère, personnage désopilant et haut en couleur.

Tootsie
Réalisation : Sydney Pollack. USA. 1982. 1h57.

Un vieil acteur, Michael Dorsey, prend l’apparence d’une femme pour décrocher un nouveau rôle… Or, cette double personnalité l’entraîne dans une série de situations ambigües qu’il doit résoudre pour affirmer ses valeurs, son identité, lorsqu’il n’est plus sur scène. Un sujet grave traité  avec beaucoup d’humour.

Victor, Victoria
Réalisation : Blake Edwards. Etats-Unis. 1982. 2h12.

Ce film musical est une comédie burlesque, dont l’action se déroule à Paris au début des années 30. Toddy, chanteur de music-hall homosexuel, s’intéresse à Victoria et lui propose de se faire passer pour un héritier polonais. Se travestir et prendre la peau d’un homme qui se travestit en femme. Un film qui questionne les codes du genre.

Yentl
Réalisation : Barbara Streisand. Etats-Unis. 2h13. 1983.

Au début du XXème siècle, en Pologne, une jeune fille refuse de reproduire le modèle patriarcal qui est de rigueur dans la société juive. Elle  s’intéresse à la culture religieuse hébraïque, un domaine traditionnellement interdit aux femmes. A la mort de son père, elle se déguise en  homme pour pouvoir étudier la Torah… Si la vraisemblance n’est pas de mise, cette fable propose des réflexions variées sur les tabous, les idées reçues et les interdits sociaux.

Dans les cordes
Réalisation : Magaly Richard-Serrano. France. 2006. 1h33.

Joseph dirige un club de boxe française, il entraîne sa fille et sa nièce depuis leur plus tendre enfance. La boxe est toute sa vie et la communication au sein de leur famille ne passe plus que par ce biais-là. Conflits pour les podiums et conflits familiaux se confondent. Magaly Richard-Serrano signe son premier film avec un style esthétique fort, elle parvient à filmer de manière intime le milieu de la boxe et la relation entre les jeunes filles.

Caramel
Réalisation : Nadine Labaki. Liban. 2006. 1h35.

Dans un institut de beauté de Beyrouth, portrait de cinq femmes libanaises. Certaines y travaillent, d’autres s’y croisent simplement. Dans cet espace coupé du monde extérieur et des hommes, véritable havre de paix, la parole des femmes se libère ; elles se confient leurs craintes et leurs espoirs d’épouse, de fiancée ou de mère, de femme. Un film tout en finesse et en sensualité.

Entre nos mains
Réalisation : Mariana Otero. France. 2010. 1h28.

Mariana Otero signe ici un documentaire passionnant sur la reprise d’une société par ses salariées. Pour sauver leur entreprise de lingerie, près d’Orléans, ces femmes vont fonder une coopérative. C’est la mise en route d’une démocratie peu habituelle dans le monde du travail qui leur fera découvrir la force du collectif. En suivant l’évolution de ce projet, la réalisatrice réussit à transmettre avec subtilité les enjeux et les sentiments de toutes et tous.

Et maintenant on va où ?
Réalisation : Nadine Labaki. France/Liban. 2010. 1h50.

Un village avec ses familles, ses histoires de voisinage. Ou comment, portées par la volonté de protéger leur famille, un groupe de femmes  solidaires, de religions différentes a recours à des ruses et des stratagèmes originaux, pour contrer des hommes trop facilement prêts à dégainer la violence. Face à l’absurdité des conflits religieux, la détermination des femmes est une mince réponse.

Les femmes du bus 678
Réalisation : Mohamed Diab. Egypte. 2011. 1h40.

Le Caire de nos jours. Une femme voilée prend le bus, bondé. Comme trop souvent, un homme se colle à elle et profite de la situation. Le harcèlement sexuel est le lot quotidien des égyptiennes. C’est ce tabou que le réalisateur a voulu dénoncer, à travers les destins mêlés de trois femmes qui, toutes trois victimes, s’unissent pour faire changer les choses. Un vibrant plaidoyer pour le respect des femmes construit autour une
intrigue policière. Un film porteur d’espoir.

Free Angela
Réalisation : Shola Lynch. Documentaire. Etats-Unis/France. 2012. 1h37.

Angela Davis, militante féministe, politique, fervente défenseure des droits humains , était en 1970 la femme la plus recherchée des Etats-Unis. Quarante plus tard, ses engagements sont intacts et elle est une icône de la lutte pour l’égalité, contre l’oppression et l’injustice. Le film retrace le parcours de cette femme admirable, hors du commun ; il rend hommage à ses qualités , ses engagements et son courage.

Gloria
Réalisation : John Cassavetes. Etats-Unis. 1980. 2h03.

New-York, dans les années 80. Gloria, ancienne call-girl, se retrouve malgré elle à devoir s’occuper d’un enfant dont la famille a été sauvagement exécutée par la mafia. Le film nous parle de la détermination, la combativité d’une femme pour affronter une organisation machiste et puissante. Une femme qui ne renonce pas.

 

Syngué sabour – Pierre de patience
Réalisation : Atiq Rahimi. Afghanistan. 2012. 1h43.

Kaboul, où la guerre fait rage. Une femme veille seule auprès de son mari inconscient, gisant dans le coma. Cette situation lui permet d’ouvrir enfin cet espace d’intimité qu’ils n’ont jamais eu. Se confiant à cet époux, elle raconte, se remémore son passé et se découvre elle-même en se réappropriant ses sentiments, ses désirs et ses secrets. Un film qui illustre avec beauté le retour à la vie d’une femme assujettie par les mœurs
de la société.

La source des femmes

Réalisation : Radu Mihaileanu. France. 2009. 2h10.

Avec pour toile de fond un village aux confins d’un désert, le réalisateur nous plonge dans un conte féministe et humaniste. Sous la conduite de l’une d’entre elles, les femmes du village se liguent contre leurs maris qui les obligent à aller puiser de l’eau bien au-delà du village. Leur combat les soude et leur donne une force joyeuse qui renverse les coutumes.

Norma Rae
Réalisation : Martin Ritt. USA. 1979. 1h50.

Norma est une fonceuse. Dans sa vie privée et professionnelle elle va au bout de ses convictions, en dépit du «qu’en dira-t-on» et des obstacles. Lorsqu’un représentant syndical fait appel à elle pour implanter une section dans son usine textile, Norma se décide. C’est le début d’un long combat au cours duquel la petite ouvrière déploiera toute son énergie pour tenter de fédérer ses collègues. Une leçon de lutte et de courage au
féminin.

Vents de sable, femmes de roc
Réalisation : Nathalie Borgers. Documentaire. France. 2009. 1h30.

Tout au sud du Sahara, au Niger, c’est le pays des Toubous. Chaque année, les femmes de la tribu constituent une caravane. Leur but : récolter des dattes, à plus de 1500 km et 4 mois de voyage. L’argent de la vente sera le leur. C’est une façon pour elles, d’accéder à une indépendance  économique et de partager, loin des hommes leurs secrets et leurs rêves.

Ne dis rien
Réalisation : Icíar Bollaín. Espagne. 2003. 1h46.

Pilar s’enfuit de chez elle avec son fils. Antonio, son mari, la  poursuit, veut la ramener à la maison, lui promet de changer, de ne plus être violent. Aucun jugement à l’emporte-pièce, aucun manichéisme et pourtant, la réalisatrice dénonce la violence comme cela n’avait jamais été fait encore. Laia Marull et Luis Tosar campent un couple en quête de paix, mais est-ce encore temps pour eux ?

Chaos
Réalisation : Coline Serreau. France. 2000. 1h49.

La prostitution, le mariage forcé, la condition des filles immigrées, des sujets graves dont Hélène est préservée, jusqu’au jour où ils surgissent brutalement. Des thèmes que le film aborde avec réalisme, émotion humour et à travers le filtre de l’entraide féminine. Coline Serreau,  réalisatrice engagée, signe un film très juste !

Dans ses yeux
Réalisation : Juan José Campanella. Espagne/Argentine. 2009. 2h10.

Atmosphère d’un film policier dans l’Argentine des années 70. Une enquête passée titille toujours un ancien policier devenu écrivain. Au-delà de l’enquête, des questionnements sur la junte militaire au pouvoir et les criminels qui vivent en toute impunité ressurgissent. Voici les ingrédients du film de Juan José Campanella, tiré du roman d’Eduardo Sacheri, qui interroge le rapport au pouvoir, au temps, avec toutes les subtilités et les fragilités des protagonistes dans le rapport femme-homme et au-delà.

Arrêtez-moi
Réalisation : Jean-Paul Lilienfeld. France. 2012. 1h39.

Une femme se rend dans un commissariat pour confesser le meurtre de son mari, qu’elle a commis 10 ans auparavant. Mais la policière de  permanence refuse de l’arrêter. Ce film âpre, en huis-clos, fait ressentir de manière réaliste et frontale les mécanismes et les effets de la violence conjugale. A travers la relation qui se noue entre un bourreau et sa victime, la question de la victimisation est indissociable de celle de la  culpabilité.

Victoire, ou la douleur des femmes est un téléfilm français en trois parties réalisé par Nadine Trintignant en 1999.Dans une petite ville de province, Arnaud et Victoire se fréquentent depuis l’enfance et sont épris l’un de l’autre. Lorsqu’en septembre 1939 Arnaud est appelé sous les drapeaux, Victoire se donne à lui pour la première fois et tombe enceinte. Apprenant la nouvelle, sa mère la conduit de force chez une faiseuse d’anges. L’avortement échoue. Traumatisée, Victoire décide de garder l’enfant et s’enfuit pour Paris…